Économie camerounaise : un optimisme raisonnable

Économie camerounaise : un optimisme raisonnable

21 août 2018 Non Par Celine Marcos
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L’économie camerounaise possède une particularité en Afrique : son haut niveau de diversification. En effet, les richesses du pays ne sont pas focalisés sur un seul domaine ou une seule production. Ainsi cette variété dans le secteur économique explique pourquoi on y trouve aussi bien l’exploitation forestière et agricole, les hydrocarbures, la production d’huile, de savons, de ciment, d’aluminium, de boissons, de la transformation du bois et même de la métallurgie. Cependant, des soubresauts ont pu se faire ressentir dans l’économie du pays, avec des perspectives cependant positives. La CAN n’y est sans doute pas non plus étrangère.

Une année 2017 au ralenti

Une certaine inquiétude concernant l’économie camerounaise s’était affiché lorsque le taux de croissance en 2017 avait affiché un niveau en deçà de ce que connaît généralement le pays. Avec 3,2% de progression du PIB, un rebond des indicateurs était espéré.

 

Cette lenteur en 2017 du fait d’une chute importante de la production de pétrole. Par jour, le pays produit 180 000 barils de pétrole.

 

Un avenir économique plus rassurant

Cependant, les bonnes nouvelles commencent à arriver. Ainsi en juillet dernier, le FMI (Fonds Monétaire International) a indiqué que le taux de croissance de l’année 2018 devrait se situer à 4%.

 

En effet, la mise en place de la production de gaz naturel ainsi que l’avancée des chantiers liés à la construction des stade et des routes ainsi que de l’ensemble des infrastructures ont permis de relever le taux de croissance.

 

S’il est toujours compliqué de prévoir la situation économique, la Banque Africaine de Développement (BAD) reste néanmoins optimiste. Ainsi le Cameroun a été parmi les états de la CEMAC (Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale), celle qui a le plus mieux résisté aux difficultés, et pour les années 2019 et 2019, elle prévoit des taux de croissance respectif de 4,1% et 4,8%, suite à l’accord de partenariat économique avec l’Union Européenne